Véronique Talec
Née en 1958 d'une mère arménienne et d'un père Breton, Véronique Talec entre à l'école Nationale des Beaux-Arts de Paris en 1981, où elle choisit de fréquenter les ateliers de Yankel et Segui. Elle obtient son diplôme en section peinture en 1988 avec la mention très bien. A la fin de ses études, elle est élève-invitée à l'atelier de Pierre Buraglio.
Le prix Fénéon qu'elle reçoit en 1989 à sa sortie des Beaux-Arts, lui ouvre les portes de plusieurs salons régionaux, dont celui de Montrouge... Dans son atelier installé au cœur d’une étonnante construction cubique réalisée par l’architecte Christian Portzamparc dans le 13é arrondissement à Paris, elle y expose régulièrement ses œuvres. Récemment, elle a présenté son travail dans le cadre de l'artothèque de l'académie de Créteil.
Dès ses débuts en 1989, cette artiste figurative opte pour des supports différents, le carton, le bois. « La toile et le châssis, ça ne me correspondait pas. » Le bois a sa préférence qu'elle utilise pour y peindre et gratter d'étonnants personnages venus du fond des âges ou d’un futur lointain. Ses médiums (acrylique, huile, craies grasses, encre de chine concentrée, goudron), elle les choisit en fonction de ses techniques et de ses personnages, comparables parfois à des graffitis tant la matière (la peinture ou l'encre concentrée) leur manque.
Ses « Gueules » qui sont le fil conducteur de son œuvre, elle aime par jeu, leur imposer des transformations et métamorphoses successives. Aujourd’hui, elle essaie de les faire sortir de ses tableaux pour les faire exister en sculptures...